C'est quoi un moteur thermique et à quoi cela sert
Le principe de fonctionnement d'un moteur thermique 4 temps
Quand vous faîtes du vélo, vous
transformez l'énergie de votre corps en puissance (muscle) que vous
transmettez par l'intermédiaire de vos jambes à un pédalier qui
transforme ce déplacement linéaire en mouvement rotatif. Vous avez le
principe du moteur thermique; il faut juste remplacer l'énergie et la
puissance.
Pour cela on prendra de l'essence
comme énergie que l'on mélangera à de l'air et pour obtenir une
puissance on comprimera fortement ce mélange que l'on fera exploser.
Nous avons le principe de base du moteur et nous allons voir les éléments le composant.
Pour produire la puissance il nous faut stocker, comprimer et faire
exploser l'énergie air essence, nous utiliserons un cylindre fermé dans
sa partie haute et un piston mobile qui viendra comprimer le mélange; il
suffira d'une étincelle pour provoquer l'explosion ce qui entraînera
une poussée sur la tête de piston le forçant à se déplacer vers le bas
du cylindre.
Résultat de cette explosion une puissance, voilà nous avons
notre énergie et notre puissance il ne reste plus qu'à la transmettre.
Pour cela nous allons remplacer nos jambes par une bielle fixée au
piston dans sa partie haute et à un vilebrequin dans sa partie basse,
c'est le vilebrequin qui se chargera de transformer le mouvement
linéaire du couple piston bielle en mouvement rotatif.
De ce mouvement rotatif vous avez compris qu'il est possible d'entraîner la roue de votre vélo mais aussi d'autres outils, un groupe électrogène, une lame de tondeuse à gazon......
De façon simplifiée mais réelle nous
avons vu le principe, maintenant cela est un peu plus compliqué et je
vais détailler les différentes étapes à savoir l'admission du mélange
air essence, l'étincelle pour l'explosion et l'évacuation du gaz brûlé.
L'admission
Donc nous avons vu que pour obtenir une
puissance il suffisait de comprimer un mélange air essence et de le
faire exploser, maintenant nous allons voir comment le faire arriver
entre la tête du piston et le haut du cylindre. Dans un premier temps
une petite définition, le haut du cylindre s'appelle une culasse donc
dorénavant j'utiliserai ce terme. Vous avez deux types de culasses:
Fixe: elle est solidaire du cylindre et ne forme donc qu'une pièce avec
le cylindre, amovible: elle est indépendante du cylindre et se fixe
dessus par boulonnage, l'étanchéité entre la culasse et le cylindre est
obtenue grâce à un joint.
Nous avons vus que pour la compression l'espace entre la tête de piston et la culasse devait être hermétique - cette espace se nomme la chambre de combustion - donc pour y injecter le combustible il est nécessaire de créer un orifice dans la culasse que l'on nommera lumière d'admission et pour permettre l'explosion il suffira de fermer cette lumière à l'aide d'un bouchon que l'on nommera soupape, une fois ces gaz brûlés il faut les éjecter, même principe que précédemment avec pour nom lumière d'échappement et pour la fermeture soupape d'échappement.
Nous avons vus que pour la compression l'espace entre la tête de piston et la culasse devait être hermétique - cette espace se nomme la chambre de combustion - donc pour y injecter le combustible il est nécessaire de créer un orifice dans la culasse que l'on nommera lumière d'admission et pour permettre l'explosion il suffira de fermer cette lumière à l'aide d'un bouchon que l'on nommera soupape, une fois ces gaz brûlés il faut les éjecter, même principe que précédemment avec pour nom lumière d'échappement et pour la fermeture soupape d'échappement.
Bon j'espère que vous suivez, car le
moteur commence à prendre forme vous trouverez un peu plus loin une
photo détaillée mais d'abord comment fonctionne ces fameux bouchons
-soupapes- qui permettent à l'essence de pénétrer et aux gaz de
s'évacuer.
Ce fonctionnement à un nom: il s'agit
de la distribution, il faut en effet que la soupape d'admission s'ouvre
au bon moment et il en va de même pour l'échappement.
Sur le vilebrequin ou plus exactement
en bout du vilebrequin vous avez un pignon avec un arbre sur lequel il y
a deux cames: une pour l'admission une pour l'échappement, ensuite vous
avez les tiges de culbuteurs. Au moment de la rotation du vilebrequin
les cames qui sont fixes et positionnées à l'usine viennent pousser sur
les tiges des culbuteurs actionnant les culbuteurs qui eux mêmes
viennent pousser les soupapes pour dégager la lumière soit d'admission
soit d'échappement. La fermeture des soupapes s'effectue automatiquement
par l'effet des ressorts lorsque les cames ne sont plus en contact avec
les tiges de culbuteurs. Pour le bon fonctionnement il est nécessaire
qu'il y ait un jeu de quelques dixièmes entre la soupapes et le
culbuteur lorsque la soupape est en position fermée.
Vous constatez qu'il y a deux pignons, un
petit en bout du vilebrequin qui entraîne le pignon à cames. Il est
donc nécessaire que le positionnement de ces deux pignons soit précis
car ils déterminent le moment précis de l'ouverture des soupapes (oui on parle d'ouverture c à d le moment ou les soupapes dégagent la lumière soit échappement soit admission), donc quand vous entendez parler de calage
de la distribution il s'agit en fait du positionnement de ces deux
pignons, en général ils sont marqués d'un coup de pointeau à l'usine.